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Le secteur du bâtiment revoit ses méthodes de construction en faveur de l’environnement

Rien qu’en France, le BTP génère près de 250 millions de tonnes de déchets par an. Ce secteur est aussi placé en tête du podium des plus grands émetteurs de CO2. Il regroupe à lui seul les 2 tiers de déchets français, devant le transport et l’alimentation. Un triste constat lorsque l’on tente de réduire notre empreinte écologique pour préserver la planète. Le tri, le réemploi ainsi que la valorisation des déchets font partie des plans d’économie circulaire du gouvernement. Mais ce n’est pas tout, les méthodes de construction doivent également changer, afin d’être conforme à la politique environnementale menée.
 

5 mesures pour lancer l’économie circulaire dans le BTP

 
En 2018, le Premier ministre Édouard Philippe a présenté une feuille de route sur l’économie circulaire et les efforts à mettre en place. Dans le domaine du bâtiment, 5 points sont à prendre en compte.
 

Revoir le fonctionnement et la gestion des déchets générés par le BTP

 
La collecte des déchets n’est pas optimale. En effet, la mise en décharge est trop souvent une option privilégiée. Afin de faciliter le « bon tri », la Responsabilité Élargie au Producteur (REP) est une filière qui a été créée pour que les déchets soient repris gratuitement. Plébiscitée par Jacques Vernier, ancien président de l’ADEME, cette mesure inquiète malgré tout la Confédération des métiers de l’environnement (CME), cela même après les mots rassurants de l’État français. La gratuité promise par l’Élysée semble également être une « fiction économique » pour la Fédération du Négoce de Bois et des Matériaux de construction (FNBM).
 

Diagnostic des déchets avant démolition

 
En place depuis 2009 et rendu obligatoire par la loi Grenelle II, le diagnostic des déchets avant démolition s’étend désormais aux travaux de démolition. Les maîtres d’ouvrages doivent être mieux formés et sensibilisés. Le digital sera un acteur majeur de la mesure afin de dématérialiser le dispositif. Le but est l’émergence d’applications numériques permettant d’équilibrer l’offre de matériaux réutilisables et la demande.
 

Améliorer la communication entre les acteurs

 
Un guide technique élaboré par le Ministère de la Transition écologique permet de reconnaitre les performances des matériaux réutilisés et réemployés. La règlementation applicable aux déchets sera également facilitée auprès des utilisateurs, entreprises, grand public et collectivités locales.
 
 

La commande publique sera le modèle à suivre

 
Le gouvernement a souhaité que la commande publique montre l’exemple. En ce sens, les acheteurs publics devront être rigoureux quant à l’économie circulaire, notamment sur certains points clés : charte d’achat public durable, abaissement du seuil pour le schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables, statistiques liées à l’observatoire de la commande publique, etc.

Afin d’y parvenir d’ici 2022, l’État va mettre en place des outils permettant de mesurer le coût du cycle de vie des grands types d’achats. Ceux-ci intègreront directement les coûts directs et les coûts imputés aux externalités environnementales (gaz à effet de serre, etc.).
 

Le numérique au service de l’écologie

 
Le gouvernement pense qu’il ne peut y avoir d’écologie sans le développement de méthodes et d’instruments innovants. Les plateformes de sourçage (produits biosourcés, etc.) sont un exemple parmi d’autres.


 

La transition écologique dans le bâtiment passera aussi par des méthodes de constructions différentes

 
Le bâtiment engendre à lui seul près de la moitié des consommations électriques. Les enjeux de la rénovation thermique et énergétique des bâtiments sont énormes. En effet, la surconsommation énergétique engendre des émissions de CO2. Ainsi, de nombreuses actions sont mises en place pour inciter les propriétaires à amorcer des travaux de rénovation.

Des aides financières pour la rénovation

 
Avoir recours à des travaux de rénovation occasionne des dépenses monstrueuses et les connaissances en matière de bienfaits sont encore minces. Les aides mises en place sont nombreuses :

  • Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
  • Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
  • Eco-prêt logement social (éco-PLS)
  • Partage des économies de charges entre propriétaire et locataire

Les politiques publiques sont très attendues afin de convaincre les acteurs majeurs. En outre, le retard pris sur la rénovation énergétique est énorme. L’État s’interroge sur une possible obligation pour les bailleurs de remettre leurs bâtiments aux normes avant de pouvoir les louer. Il est important de rappeler à quel point la rénovation énergétique des bâtisses relève de l’urgence écologique, mais aussi humaine.

Des bâtiments à énergie positive et à faible émission carbone


À l’horizon 2020, les bâtiments à énergie positive devraient être la norme pour toutes les nouvelles constructions. Le label Énergie Positive et Réduction Carbone (E+C- ) a été mis en place afin de certifier les bâtiments répondant aux nouvelles normes de faible empreinte carbone. C’est-à-dire, tous les bâtiments, dont le cycle de vie de la conception à la démolition, n’émettra que de très faibles émissions de carbone.
 
Pour l’heure, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est rendu obligatoire et permet aux locataires, tout comme aux propriétaires, de savoir à quel point un logement est énergivore. Dans certains bâtiments publics, le DPE doit être affiché dans le hall d’accueil. Cette obligation est applicable depuis 2008 pour les bâtiments de plus de 500 m², occupés par l’État, une collectivité territoriale ou un établissement public.
 

Réduction des gaz à effet de serre dans le bâtiment

 
Le Facteur 4 demande à ce que les émissions de gaz à effet de serre émis par les bâtiments soient divisées par 4 d’ici à 2025. Face à l’épuisement des ressources naturelles, les tarifs des énergies fossiles ne cessent d’augmenter. L’activité humaine engendre des modifications climatiques et écologiques réelles.

Le protocole de Kyoto datant de 1997 et entré en vigueur en 2005 a lancé le défi de la stabilisation des émissions entre 2008 et 2012, sur le niveau obtenu en 1990. Force est de constater que le résultat n’a pas été au rendez-vous. La course à la modernité chasse rapidement les objectifs. Pourtant, le combat continue et le secteur du bâtiment reste le premier impacté. Cela passe donc par de nouvelles méthodes de construction, mais surtout, des rénovations importantes dans l’ancien.
 

Zoom sur la norme RT 2020

 
En matière de normes de constructions à respecter, les bâtiments sont actuellement construits sur le modèle de la RT 2012. La RT (règlementation thermique) 2015 n’est jamais entrée en vigueur faute d’exigences trop complexes, voire impossibles à atteindre. En ce sens, des modifications à la RT 2012 ont fait perdurer cette règlementation jusqu’à aujourd’hui.

La nouvelle normalisation (RT 2020), entrant en vigueur en 2020, va permettre de changer nombre de points. Son principal objectif est de rendre chaque bâtiment neufs en mode passif. Autrement dit, ils devront produire autant d’énergie que ce qu’ils en consomment. Ce sont des bâtiments dits « BePOS ».
 
Les normes RT 2020 sont précises :

  • Consommation de chauffage inférieure à 12 kWhep par m² et par an (contre 15 avec la RT 2012), possible par une isolation adéquate, une ventilation efficace et une conception bioclimatique.
  • Consommation totale d’énergie primaire inférieure à 100 kWh par m² et par an (chauffage, eau chaude sanitaire, appareils électriques, éclairage…), contre 120 kWh pour la RT 2012.
  • Une production d’énergies renouvelables correspondant aux besoins énergétiques de la maison ou les surpassant.

 

Des qualités d’usage et de confort nécessaires

 
Les nuisances sonores perturbent 54 % des habitants des villes. En d’autres termes, les nouveaux bâtiments doivent prendre en compte cette donnée et tenter de réduire l’exposition des habitants au bruit. L’acoustique des nouvelles constructions est donc un détail supplémentaire dans la nouvelle règlementation. Cela concerne également les anciens bâtiments.
 

L’introduction des nouvelles technologies dans les bâtiments neufs


Afin d’économiser des ressources énergétiques, l’idée d’imposer des outils de mesure permettant de suivre sa consommation fait son chemin. Le Programme d’Action pour la qualité de la Construction et de la Transition Énergétique (PACTE) a pour but d’accompagner les professionnels du bâtiment dans l’acquisition de compétences dans le domaine de l’énergie. Le but est de renforcer la qualité de la construction et de réduire les impacts négatifs sur l’environnement. À l’heure du « tout connecté », les bâtiments intelligents pourraient être une solution afin d’optimiser, in fine, la consommation énergétique de l’habitat. 10 à 15 % d’énergie pourraient être économisés uniquement grâce à ses outils domotiques.
 
 
À noter également qu’afin d’être cohérentes avec la promotion des véhicules électriques, les constructions de bâtiments neufs se devront d’intégrer des infrastructures de recharge pour ce moyen de transport. Voie publique, sphère privée ou professionnelle, des mesures destinées à faciliter la recharge des véhicules électriques doivent être mises en œuvre. La loi n° 2010-788 portant sur l’engagement pour l’environnement a introduit l’article 57 sur ce sujet.

De la même manière, des espaces de stationnement sécurisés pour les vélos doivent être prévus, et ce, en nombre suffisant. Le développement des réseaux de très haut débit fait également partie des enjeux économiques. Plusieurs décrets introduits dans la loi du 4 août 2008 sur la modernisation de l’économie vont d’ailleurs dans ce sens :

 

Éco-quartiers, gestion urbaine, nouveaux matériaux... la conception de la ville change

 
Rénover n’est pas suffisant. Pour engendrer des villes durables, les constructions futures doivent aussi suivre un modèle plus écologique. Les acteurs de la construction doivent se compléter dans une démarche écologique et promouvoir des techniques innovantes.
 
L’entraide semble être la clé d’un avenir écologique envisageable. En ce sens, les nouvelles structures urbaines doivent inciter ce genre de comportement.

Les nouveaux quartiers doivent répondre à plusieurs critères comme l’intégration des mobilités douces, la biodiversité, l’intégration de matériaux durables dans la construction, etc.

Le saviez-vous ? Paris est la première ville au monde à avoir autant de bois dans ses constructions. Un certain nombre d’avantages tant sur le coût que sur la solidité et la pérennité du bâti en découle.
 

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